Il est avéré qu’en France, la croissance démographique est tirée avant tout par les grandes métropoles. En effet, des villes comme Bordeaux, Nantes, Montpellier, Rennes, Toulouse ou encore Lyon voient leur population croître au rythme de + 1 % par an, au détriment des zones périurbaines et rurales.
Entre les deux, les communes dites de première et de deuxième couronne tirent également parti de cette augmentation de la population dans les grands centres urbains, notamment du fait de la flambée des prix de l’immobilier dans certains centres-villes. Voici donc quelques illustrations de ce phénomène qui concerne l’ensemble des grandes agglomérations françaises.
Les communes de la périphérie rennaise ne cessent de grandir
À l’échelle de la France, la métropole rennaise pourrait constituer un laboratoire très intéressant de ce phénomène qui amène les communes de première et seconde couronne à être attractives. Avec des prix de l’immobilier en nette hausse dans le centre-ville ces dernières années, les Rennais sont de plus en plus poussés à s’installer au-delà du périphérique, devenu trop petit pour la ville.
À titre d’illustration, le programme immobilier neuf lancé à Betton est un marqueur de la densification urbaine progressive qui s’opère dans ces zones, afin de pouvoir loger tout le monde dans la métropole.
La première couronne de Paris est plus attractive que jamais
Avec des prix moyens au mètre carré qui flirtent désormais avec le pallier symbolique des 10 000 euros, il est plus que jamais difficile d’acheter un logement dans Paris.
Conséquence, de nombreux ménages se reportent sur les communes de première couronne, plus accessibles et offrant parfois une qualité de vie supérieure. Ainsi, des communes comme Issy-les-Moulineaux, au sud, ou Pantin, au nord-est, connaissent actuellement un dynamisme immobilier marqué, signe de ce report progressif des ménages parisiens sur des territoires toujours plus éloignés du cœur de Paris. Ce mouvement est amené à se poursuivre dans les années qui viennent.